Aujourd’hui, je vous parle de reprogrammation. Je vais démystifier le concept avec vous mais aussi vous expliquer comment moi je l’intègre dans mes coachings, à ma façon et pour une efficacité encore plus poussée.
La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche de développement personnel et de communication qui s'intéresse à la manière dont nos pensées, notre langage et nos comportements influencent nos expériences. Créée dans les années 1970, elle repose sur l’idée que nos schémas mentaux et comportementaux peuvent être modifiés pour améliorer notre bien-être, nos performances et nos relations.
La PNL se fonde sur trois piliers principaux : la programmation, le neuro et la linguistique. Le terme "programmation" se réfère aux habitudes mentales et comportementales que nous développons au fil du temps, souvent inconsciemment. Ces programmes déterminent notre manière de percevoir le monde et d'y réagir. Le terme "neuro" évoque l'importance du cerveau et du système nerveux dans la formation de ces schémas. Enfin, "linguistique" fait référence à la façon dont nous utilisons le langage pour structurer nos pensées et influencer nos expériences. L’un des objectifs de la PNL est d’aider les individus à identifier et à modifier les programmes qui ne servent pas leurs objectifs ou leur bien-être. Cela peut être une habitude ou une croyance limitante qui bloque l’avancement sain et fonctionnel pour l’individu.
Personnellement, ayant été formée à la PNL, je trouve cet outil très intéressant, mais je vais encore plus loin dans la pratique : j’utilise aussi mes capacités intuitives d’analyse dans les corps subtils et énergétiques pour aller cibler encore mieux les croyances limitantes, c’est-à-dire d’aller vérifier au-delà de ce que la personne peut me mentionner verbalement/mentalement. De ce fait, on augmente encore plus l’efficacité de l’outil en ciblant très exactement les bons programmes à effacer (et s’il y a des blocages à l’effacement, les cibler également) ainsi que, par opposition, les bons programmes à réintégrer dans le corps de l’individu. En parlant de corps, je met un point d’honneur à travailler directement avec tous les corps, les corps subtils pour l’analyse mais aussi et surtout le corps physique pour l’intégration des nouveaux programmes. Effectivement, réintégrer un nouveau programme pour pouvoir ultimement créer une nouvelle réalité ne se fait pas uniquement mentalement mais passe par tous les corps qui composent l’individu.
De plus, la reprogrammation uniquement dans un contexte comportemental n’est pas réellement efficace car on ne va pas cibler la cause et/ou la source de l’ancienne programmation. Donc en allant creuser encore plus loin énergétiquement, on est plus à même de cibler les bonnes choses, de faire des prises de conscience majeures et donc d’augmenter drastiquement l’efficacité de l’outil, encore une fois. Je le croise donc avec plusieurs outils pour le rendre encore plus puissant.
C’est un processus qui s'étale souvent sur une période de 21 jours. Pourquoi ? Car il s'agit du temps minimum généralement nécessaire pour qu'un changement d'habitude s'installe de manière durable dans le cerveau. Cette durée a été ciblée par un chirurgien plastique des années 1960 qui a observé que ses patients mettaient environ trois semaines pour s’adapter à un changement physique. Par la suite, des chercheurs ont élargi cette observation à la psychologie et ont découvert que les nouvelles habitudes mentales et comportementales suivaient un schéma similaire. Notre cerveau est remarquablement flexible grâce à ce qu’on appelle la neuroplasticité. Cette capacité du cerveau à former de nouvelles connexions synaptiques est ce qui permet la reprogrammation. Cependant, pour que ces nouvelles connexions deviennent stables, elles doivent être renforcées par la répétition. C'est ici que la période de 21 jours prend tout son sens : c’est le temps nécessaire pour que le cerveau consolide une nouvelle voie neuronale et commence à automatiser un comportement ou une pensée.
Pendant ces 21 jours, il est donc crucial de rester régulier dans la pratique de la nouvelle habitude ou du nouveau comportement. En effet, chaque jour où une nouvelle action est répétée, la connexion neuronale associée devient plus forte. À l’inverse, chaque jour sans pratique affaiblit cette connexion, retardant la reprogrammation. Il est en effet tentant de croire qu’une habitude ou un schéma de pensée changera dès les premiers jours. Pourtant, les trois premières semaines sont souvent les plus délicates, car le cerveau se bat encore contre les anciennes connexions, celles qu’il a renforcées pendant des années. Il est donc normal de rencontrer des résistances, qu'elles soient internes (comme la tentation de retourner à l’ancien comportement) ou externes (comme des influences environnementales).
Durant cette phase critique de 21 jours, la consistance et la persévérance sont essentielles pour que le changement s’ancre profondément. Les techniques de la PNL, comme les visualisations, la reformulation des croyances ou les ancrages émotionnels, sont des outils puissants pour faciliter ce processus afin de nous reprogrammer pas à pas vers une meilleure version de nous-mêmes.
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